De Marunouchi à Mita

Projettant un beau jeudi après-midi de visiter les magnifiques jardins impériaux, j'ai du changer mon programme: ces jardins ferment à 16:30, l'heure de mon arrivée devant le palais. Il est en effet assez paradoxal d'être contrarié par des horaires strictes au Japon étant donné que toutes les boutiques sont ouvertes 24 heures sur 24. Les photos que je vous livre ne sont donc que les images du trajet que j'ai effectué du palais impérial jusqu'à Tokyo Tower.

Les premiers clichés ont été pris à la sortie de Tokyo eki, la gare centrale de Tokyo, dans un quartier appelé Marunouchi, constitué de nombreuses tours et que j'ai du traverser avant de me rendre au palais impérial, centre "vide" de Tokyo. Après les images du palais, le quartier gouvernemental ou se succèdent les ministères. La diète, l'assemblée nationale japonaise, n'est pas loin non plus et est remarquable à son architecture particulière. Suivent ensuite quelques photos d'un quartier éloigné de Ropppongi (le quartier des étrangers) avec une station service typiquement japonaise mais un peu particulière pour mes yeux de français. Enfin, arrivée auprès de Tokyo Tower, illuminée, puis de la porte est de mon université située non loin de la célèbre tour rouge et blanche.

Par cette virée, on peut avoir tendance à considérer que Tokyo n'est pas une si grande ville et que finalement, relier le palais impérial à la tour de Tokyo ne prend que peu de temps. Ce point de vue induirait une définition restrictive de la ville. En effet, on a trop souvent tendance à réduire Tokyo à la surface entourée par la ligne de train circulaire, la Yamanote sen, bien pratique et très empruntée. Or, cette ligne ne fait que marquer le vaste espace central de Tokyo, centre géographique où coexistent d'ailleurs plusieurs centres d'activité. La capitale s'étend largement après cette limite sur une très grande surface et se confond aux villes limitrophes, Kawasaki, Yokohama. L'importance conférée à cette question est sûrement la façon d'appréhender l'urbainité tokyote par un Français qui cherche désespérément, presque pathologiquement des limites strictes entre une ville et sa banlieue comme si le fractionnement administratif parisien devait faire figure de référence!